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Après notre baladostates2010, voici Baladenturquie2012!
LE blog de nos pérégrinations en Turquie.
Pour ceux qui nous avaient suivis en 2010, vous remarquerez que nous avons changé d'hébergeur : fini Affinitiz et ses lourdeurs, vous pourrez nous faire part de vos commentaires sans difficulté!
Au programme cette année : Istanbul, La Cappadoce, Pamukkale, les sites antiques d'Aphrodisias et Ephèse, mais aussi beaucoup de farniente...
A très bientôt à tous

jeudi 2 août 2012

Le caravansérail Sultanhani


Relais sur les routes, entrepôts dans les villes, les han (ou caravansérails) servaient de refuge aux marchands et aux voyageurs qui traversaient les steppes d’Anatolie, infestées de pillards et exposées au froid glacial de l’hiver ou aux chaleurs étouffantes de l’été. Ils furent – jusqu’au début du XXème siècle – la seule forme d’hôtellerie pour les itinérants, comparables à nos relais de poste. Commandités par des sultans, des vizirs, de riches particuliers ou des corporations, ces fondations, issues d’une tradition orientale et islamique, apparurent en Turquie à l’époque seldjoukide.
Il faut dire qu’il y en avait besoin, car la Turquie est traversée par les principales routes commerciales reliant l’orient à l’occident, (dont une des routes de la soie).
Les sultans seldjoukides établirent donc des caravansérails sur les principales routes commerciales d’Anatolie, tous les 30 ou 40 kilomètres (une journée de marche).
Ils jalonnaient deux axes majeurs : un axe ouest-est (Uzun Yol : la longue route), reliant la méditerranée à la frontière persane, et un axe Sud-nord reliant la méditerranée à la mer noire.
Ce réseau totalisait une centaine de caravansérails. Par chance, notre circuit nous fait passer à proximité de deux des plus beaux exemples restant encore debout, et nous visitons le sultanhani à proximité d'Aksaray (il y en a un autre du même nom à proximité de Kayseri).

De manière générale, les caravansérails sont tous construit sur le même modèle : une solide muraille dotée de tours d’angle entourant l’édifice fermé par une immense porte (de fer le plus souvent). 


Le portail, merveilleusement sculpté, est un bel exemple de l'art seldjoukide


Les bâtiments, généralement à deux niveaux, étaient disposés autour d’une cour rectangulaire ou carrée, dotée d’une petite mosquée au milieu (ou au moins une salle de prière et une fontaine à ablutions).



 Au rez de chaussée, des galeries voutées abritaient les entrepôts, dortoirs des serviteurs, écuries, ateliers, pièces communes et hamman. 


A l’étage, les chambres. Mais ici, à Sultanhani, pas d'étage. Tout est au rez de chaussée.



Bien sûr, comme dans un hôtel moderne, le caravansérail devait mettre à disposition du voyageur tout ce qui lui était nécessaire : paille fraiche, avoine, maréchal-ferrand….

Autre particularité dont nous ne savons pas si c'est spécial à ce caravansérail là ou pas. Au fond de la cour, on trouve une grande salle voutée. selon les sources, il s'agit soit de l'endroit où les bêtes sont parquées, , soit de l'endroit utilisé en hiver, quand la partie extérieure était utilisée en été. 0n a accès à cet immense bâtiment couvert par un nouvel iwan.
tout aussi joliment sculpté que l'iwan d'entrée 
Une jolie statue
Cinq nefs voutées forment cette grande salle

aujourd'hui royaume des pigeons...
Voilà! Pour ce que nous en savons, il existe aussi de nombreux caravansérails en ville. A Istanbul, il y en avait 556. Ils servaient à la fois d'entrepôts,, d'hôtellerie et de marchés où se traitaient les affaires, et étaient spécialisés par types de denrées. Mais nous n'irons pas plus loin car nous n'en avons pas vu, et qu'il est l'heure d'aler faire trempette!...
@+

Cricri

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le caravanserail Sultanhani construit sur la route de la soie est un gigantesque gite d’étape.

Ils étaient implantés tous les25- 40 km ....en fonction de la distance que pouvait parcourir un en un jour!chameau

JODAN