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Après notre baladostates2010, voici Baladenturquie2012!
LE blog de nos pérégrinations en Turquie.
Pour ceux qui nous avaient suivis en 2010, vous remarquerez que nous avons changé d'hébergeur : fini Affinitiz et ses lourdeurs, vous pourrez nous faire part de vos commentaires sans difficulté!
Au programme cette année : Istanbul, La Cappadoce, Pamukkale, les sites antiques d'Aphrodisias et Ephèse, mais aussi beaucoup de farniente...
A très bientôt à tous

vendredi 3 août 2012

Pamukkale et Hierapolis, Anatolie centrale


Pamukkale se remarque de loin :
une falaise blanche, éclatante, éblouissante que les romains – amateurs de bains et adorateurs de l’eau - avaient repérée depuis longtemps.


En turc, Pamuk-Kale cela veut dire Château de Coton. Vous allez mieux comprendre pourquoi.

L’eau jaillit du haut de la falaise à des températures de 40-60°C selon les endroits et se répand sur plusieurs centaines de mètres de large. Chargée de sel de calcium (un demi gramme par litre), celui-ci précipite au contact de l’oxygène selon la formule :
Ca(HCO3)+O2 à CaCO+CO2+CO+H2O
Et voilà de belles vasques de carbonate de Calcium s’étageant en de magnifiques cascades!
Hélas ! le site avait une telle réputation que les gens affluaient, marchaient, se baignaient dans les baignoires sans se soucier des dégâts occasionnés : En 2 – 3 décennies, des bactéries se développèrent, drapant les magnifiques cristaux de jaunes, noirs, gris, les pieds cassant les cristaux en formation, menaçant la survie même du site : un vrai désastre. Pire, sur les falaises mêmes, les hôtels se multiplièrent, dénaturant complètement le site, asséchant les vasques naturelles pour remplir leurs propres piscines. Pamukkale courait à sa perte, les touristes se raréfiaient.
Fort heureusement, l’UNESCO et les autorités réagirent. Le site fût classé au patrimoine mondial de L'Unesco en 1988, les hôtels furent détruits, l’accès au site réglementé. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’accéder aux vasques. On les regarde depuis le bord de la falaise, tant pis pour les photos. De larges vasques artificielles ont été créées le long du chemin d’accès qui mène les touristes du bas de la falaise au site d’Hierapolis sur les hauteurs. L’illusion est parfaite, l’eau est chaude – de plus en plus chaude au fur et à mesure de la montée vers les sources - et le site est préservé. Chouette !
Voici les photos et évidemment, le coucher de soleil, qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte quand on va à Pamukkale.






Ici un aperçu de certaines vasques, détruites par les touristes et les bactéries.








Quand la nuit tombe...

C'est joli aussi.
Arrivé en haut de la falaise, s'offre à nos yeux, à perte de vue, les ruines d'une cité romaine: 
Hierapolis a été fondée principalement à cause des sources d’eaux chaudes, vers 129 avant JC et qui connut son apogée vers les 2ème et 3ème siècle après JC.
C’était un centre de villégiature : les romains y venaient pour ses eaux chaudes, ses qualités thérapeutiques et son temple d’Apollon.
Juste à coté, le temple de Pluton était connu pour dégager des vapeurs mortelles en son sein : seuls les prêtres pouvaient s’en approcher et survivre, probablement entrainés à retenir leur respiration plus longtemps que leurs contemporains…
Nous y avons surtout remarqué le théâtre et un Triton, fils de Neptune dans le musée rassemblant ce qui a été trouvé sur le site.
Nous avons choisi de ne pas trop mettre de photos du site : Aphrodisias et Ephèse sauront vous contenter dans les posts à venir !



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Magnifique! Ca rappelle Yellowstone, enfin les vasques, pas le theatre Romain.
Pascal P