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Après notre baladostates2010, voici Baladenturquie2012!
LE blog de nos pérégrinations en Turquie.
Pour ceux qui nous avaient suivis en 2010, vous remarquerez que nous avons changé d'hébergeur : fini Affinitiz et ses lourdeurs, vous pourrez nous faire part de vos commentaires sans difficulté!
Au programme cette année : Istanbul, La Cappadoce, Pamukkale, les sites antiques d'Aphrodisias et Ephèse, mais aussi beaucoup de farniente...
A très bientôt à tous

jeudi 9 août 2012

Une soirée à Beyoglu


Nous avons passé beaucoup de temps dans le vieil Istanbul, le fameux quartier de Sultanhamet, où l’on trouve les monuments emblématiques de la ville.
 Mais bien sûr, Istanbul – ville de 16 millions d’habitants - ne se résume pas à ce quartier historique. L’istanbul d’aujourd’hui est ailleurs, et pour un soir, nous avons voulu côtoyer cette autre facette de la ville.

Ainsi, après avoir visité les deux bazaars, nous nous sommes naturellement acheminés vers le Pont de Galata, qui nous permet de traverser la Corne d’Or pour arriver dans le secteur de Beyoglu : Foyer de l’intelligentsia (d’après nos guides touristiques), c’est la vitrine moderne que la Turquie aime à présenter au monde, et le quartier branché où la jeunesse stamboulite se retrouve.

 Le pont de Galata est un des trois ponts qui permettent d’enjamber la Corne d’Or ou le Bosphore. 
La vie y est animée : pêcheurs accoudés à la rambarde, restaurants et étales de poisson, ferries bondés de touristes et autres vendeurs ambulants.



Comme nous l’avons sûrement déjà dit lors d’un précédent post, Istanbul est entourée de 7 collines (comme à Rome, ce qui lui valut le surnom de nouvelle Rome à une époque lointaine). Ainsi, une fois le Pont de Galata traversé, il nous faut gravir la colline de Galata.

 Heureusement, Istanbul s’est dotée en 1874 du troisième métro construit au monde, après New-York et Londres. Ce tronçon de 560 m, qui a fait (et fait encore) la fierté des Stambouliotes nous permet de gravir la colline sans mal, et d’arriver directement à la istiklal Cadessi.


Cette rue –piétonne depuis les années 90- est l’ancienne grande rue de Péra. Elle s’étire sur 2,2 km entre le funiculaire que nous avons pris et la place Taksim. A la fin du 19ème siècle, elle fût équipée de l’éclairage public, de trottoirs, et d’un joli tramway rouge (toujours en service) qui lui donne des airs de capitale occidentale, qui perdure encore aujourd’hui. Il faut dire que c’est dans ce quartier que les ambassades étaient installées, avant qu’Ankara ne soit déclarée capitale de la république.

  
De ce passé, il reste une ambiance particulière qui nous frappe tout particulièrement : ici, les immeubles sont de style 19ème, et la foule est très différente de celle que l’on côtoie à Sultanhamet.  Oublié le voile traditionnel porté par les femmes. Ici, les jeunes stambouliotes viennent pour s’amuser et faire du shopping. D’ailleurs, les enseignes que portent les commerces sont révélatrices : converse, Starbucks, Darty, Godiva….



Le Çiçek Pasajı
Littéralement Passage des fleurs en turc, ou Cité de Péra en français, ouvert en 1876 - sur l'avenue İstiklal a été construit selon le modèle des passages du 19e siècle, comme par exemple la Galerie Vittorio Emanuele II à Milan en Italie, et comporte des bars et des restaurants.

 C'est vraiment très chouette, mais les restos font trop attrape-touriste pour qu'on cède à l'envie de manger là...


 Petite balade nocturne dans la rue. On ne voit pas vraiment sur la photo, mais la foule est énorme, et l'ambiance très animée.

Pour retourner dans notre hôtel, nous repassons par le quartier de Galata, dont un vestige gênois du XIIIème siècle perdure : la tour de Galata. Dommage que nous ayons loupé le coche, la vue sur Istanbul est – paraît-il – inégalable. Ce sera pour un prochain voyage...

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