Nous avons passé beaucoup de temps dans le vieil Istanbul,
le fameux quartier de Sultanhamet, où l’on trouve les monuments emblématiques
de la ville.
Mais bien sûr,
Istanbul – ville de 16 millions d’habitants - ne se résume pas à ce quartier historique. L’istanbul d’aujourd’hui est ailleurs, et pour un soir, nous avons
voulu côtoyer cette autre facette de la ville.
Ainsi, après avoir visité les deux bazaars, nous nous sommes
naturellement acheminés vers le Pont de Galata, qui nous permet de traverser la
Corne d’Or pour arriver dans le secteur de Beyoglu : Foyer de
l’intelligentsia (d’après nos guides touristiques), c’est la vitrine moderne
que la Turquie aime à présenter au monde, et le quartier branché où la jeunesse stamboulite se retrouve.
La vie y est animée : pêcheurs
accoudés à la rambarde, restaurants et étales de poisson, ferries bondés de
touristes et autres vendeurs ambulants.
Comme nous l’avons sûrement déjà dit lors d’un précédent
post, Istanbul est entourée de 7 collines (comme à Rome, ce qui lui valut le
surnom de nouvelle Rome à une époque lointaine). Ainsi, une fois le Pont de
Galata traversé, il nous faut gravir la colline de Galata.
Cette rue –piétonne depuis les années 90- est l’ancienne
grande rue de Péra. Elle s’étire sur 2,2 km entre le funiculaire que nous avons
pris et la place Taksim. A la fin du 19ème siècle, elle fût équipée
de l’éclairage public, de trottoirs, et d’un joli tramway rouge (toujours en
service) qui lui donne des airs de capitale occidentale, qui perdure encore
aujourd’hui. Il faut dire que c’est dans ce quartier que les ambassades étaient
installées, avant qu’Ankara ne soit déclarée capitale de la république.
De ce passé, il reste une ambiance particulière qui nous
frappe tout particulièrement : ici, les immeubles sont de style 19ème,
et la foule est très différente de celle que l’on côtoie à Sultanhamet. Oublié le voile traditionnel porté par les
femmes. Ici, les jeunes stambouliotes viennent pour s’amuser et faire du
shopping. D’ailleurs, les enseignes que portent les commerces sont
révélatrices : converse, Starbucks, Darty, Godiva….
Le Çiçek Pasajı
Littéralement Passage des fleurs en turc,
ou Cité de Péra en français, ouvert en 1876 - sur l'avenue İstiklal a été
construit selon le modèle des passages du 19e siècle, comme par exemple la
Galerie Vittorio Emanuele II à Milan en Italie, et comporte des bars et des
restaurants.
Pour retourner dans notre hôtel, nous repassons par le
quartier de Galata, dont un vestige gênois du XIIIème siècle perdure : la
tour de Galata. Dommage que nous ayons loupé le coche, la vue sur Istanbul
est – paraît-il – inégalable. Ce sera pour un prochain voyage...
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