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LE blog de nos pérégrinations en Turquie.
Pour ceux qui nous avaient suivis en 2010, vous remarquerez que nous avons changé d'hébergeur : fini Affinitiz et ses lourdeurs, vous pourrez nous faire part de vos commentaires sans difficulté!
Au programme cette année : Istanbul, La Cappadoce, Pamukkale, les sites antiques d'Aphrodisias et Ephèse, mais aussi beaucoup de farniente...
A très bientôt à tous

dimanche 22 juillet 2012

Cappadoce et géologie


Pour comprendre les paysages que nous découvrons, un peu de géologie (d’amateurs) s’impose.
Au tout début, il y avait des volcans. L’Erciyes Dağı, l’Hasan Dağı et la chaîne du Melendiz Dağı. Tous trois culminent à près de 4 000 m d’altitude et au début de l’ère tertiaire, entre 25 et 75 millions d’années, ils étaient très actifs, crachant cendres et lapilli qui petit à petit recouvrirent toute la région.










Ainsi s’est formé le tuf, roche très tendre aux couleurs blanches, roses, beiges.






Au début du quaternaire, ces géants de feu crachèrent de la lave qui recouvrit la Cappadoce actuelle sur 10 000 km². Refroidie, la lave forma une couche très dure.
Tout était en place pour donner matière au temps, au vent, aux éléments.

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La lave se fissurant, laisse apparaitre le tuf qui s’érode en formant de larges canyons














Sur les parois, les morceaux de basalte protègent des colonnes de tuf et forment les cheminées de fées, symboles de la Cappadoce.


Enfin, quand le chapeau protecteur disparait, l’érosion transforme les colonnes en cônes qui finissent par faire de petits dômes avant de se transformer en sable….



Le principal intérêt pour les habitants du coin est donc la facilité à creuser cette roche.
Dès le 3ème siècle après JC, la Cappadoce fut la terre d’accueil des Chrétiens persécutés par les Romains, ils y creusèrent évidemment leurs églises et monastères.
Quand la région fut attaquée par les arabes, à partir du 8ème siècle, les paysans firent de même et les villages s’y multiplièrent, formant de vrais réseaux cachés dans la montagne.


Entre le 10ème et le 12ème siècle, la paix revenue, les églises fleurissent de partout, souvent très richement décorées, dans les tons rouges, bleus, verts.

A noter la parfaite cohabitation entre chrétiens et musulmans.

Evidemment, la facilité à creuser la roche à ses revers : l’érosion continuant son travail, souvent éolienne, les parois s’écroulent, découvrant à l’air libre galeries et salles diverses.
Patatras.

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