Premiers contacts avec Istanbul

Après 3 heures de vol, une heure de décalage horaire (en plus), c’est par une vue imprenable sur le Bosphore et l’agglomération que nous avons notre premier contact avec Istanbul. C’est l’occasion de nous rappeler que cette ville à l’histoire particulièrement riche bénéficie d’un emplacement stratégique qui en fait un trait d’union entre l’orient et l’occident.

« Située de part et d’autre du détroit du Bosphore, donc à cheval sur deux continents : l’Europe et l’Asie, Istanbul est généralement considérée comme européenne parce que la ville historique est située sur la rive occidentale du détroit.

Elle est la plus grande agglomération du pays avec près de treize millions d'habitants ce qui  en fait également l’une des plus grandes agglomérations du continent5, et constitue aussi le principal pôle économique de la Turquie.

Appelée officiellement İstanbul depuis le 28 mars 1930, elle a porté d'autres noms durant son histoire (encore parfois utilisés selon les contextes) notamment : « Byzance », au moment de sa fondation ; puis « Constantinople » (à partir du 11 mai 330 en l'honneur de l'empereur romain Constantin Ier).

Appelée aussi la « Nouvelle Rome » (d'ailleurs, comme Rome, Istanbul est fondée sur sept collines), Istanbul appartint d'abord à la Thrace, puis à l’Empire romain dont elle fut la seconde capitale après 395 (devenu l'Empire romain d'orient et appelé au XVIe siècle« byzantin » par Hieronymus Wolf6), ensuite à l’Empire ottoman depuis le 29 mai 1453, et enfin, juste après la chute de celui-ci le 10 août 1920, à la République de Turquie, dont elle fut capitale jusqu'au 13 octobre 1923, lorsque ce rôle fut dévolu à Ankara. »

De l’Istanbul historique, nous avons d’abord visité la citerne basilique.

Cette grande citerne souterraine a été construite par l’empereur Justinianus I (6^ème siècle).C’est une construction rectangulaire de 140X70 m où se trouvent 336 colonnes (soit 12 rangs de 28 colonnes) hautes de 9 mètres. Il semblerait que ces colonnes aient été construites parfois avec des anciennes constructions récupérées pour l’occasion car on y retrouve des style variés.

Cette citerne était la principale réserve d’eau de Constantinople avec une capacité de 100 000 m3. Nous n’en savons guère plus sur la provenance de l’eau qui y était stockée (aqueduc a priori). En tout cas, c’est très joli.

Une jolie vue des colonnes se reflétant dans l'eau.

Une autre jolie vue

La suite de notre première journée de découverte s'est poursuivie avec la visite de la mosquée bleue. Construite entre 1609 et 1616 sur l'ordre du sultan Ahmet Ier, la mosquée bleue devait pouvoir rivaliser avec la magnificence de Sainte -Sophie (que nous visiterons demain). La mosquée tire son appelation des peintures couvrant les voutes et des 20 000 carreaux de faïence d'Iznik qui tapissent l'intérieur à dominante verte, turquoise et bleue. Les plus beaux panneaux datent des 16ème et 17ème siècle.

La visite est libre en dehors des heures de prière.

Trop beau